Publié le: 11 juillet 2017 Le burn-out est un mal social et humain en plein essor. Plus de 120 000 personnes sont en arrêt-maladie depuis plus d’un an, dont la plupart sont atteintes d’un burn-out.
En raison de ces chiffres en progression constante, on pourrait oublier à quel point toutes ces personnes souffrent. L’épuisement, le parcours émotionnel lourd, les conséquences cognitives et physiques… on ne souhaite un burn-out à personne. Mais y a-t-il un revers positif à cette médaille oppressante ? Serge Simonet le pense. En tant que Senior Manager, Organisational Consultant et fondateur de Human Pathways, Serge connaît le sujet comme sa poche. Il l’a côtoyé de très près. Il y a plusieurs années, en 2002, Serge a lui-même fait un burn-out qu’il a réussi à surmonter.
« Il y a un Serge d’avant et un Serge d’après le burn-out. Ce fut une grande claque, mais j’ai pu en tirer les enseignements nécessaires et je vis ma vie d’une tout autre manière aujourd’hui. D’une manière beaucoup plus consciente, beaucoup plus légère et surtout beaucoup plus supportable. » C’est peut-être ça, le revers : saisir l’opportunité d’adapter son mode de vie. Dans le tourbillon de la vie quotidienne, et sans accompagnement, il peut être très difficile, voire impossible, de porter un regard critique sur sa façon de penser et d’agir et sur son environnement (à la maison, au travail et dans les autres situations) et de les adapter.
Lorsque vous êtes terrassé(e) par un burn-out, vous recevez un cadeau en échange : du temps. Et c’est précisément ce qui nous manque dans la vie trépidante de tous les jours. Ça, et l’assistance pour pouvoir étayer cette analyse. Car il peut sembler évident que le stress est la principale source du mal. La problématique, les causes et les conséquences sont tout sauf simples.
Prendre conscience du stress au travail et de ses conséquences peut déjà se révéler difficile. Le stress est souvent considéré comme quelque chose de positif. Et il l’est, avec modération. Le processus du stress dans son ensemble est ce qui permet à notre espèce de survivre. Le réflexe de défense (fight reflex) ou de fuite (flight reflex), qui détermine si nous nous défendons ou prenons la fuite face à une menace, est provoqué par le stress. En revanche, le stress de longue durée a un effet négatif majeur. « Dans 80 % des cas, le fait de mettre une équipe sous pression et de manière continue produit un effet négatif. Cet effet est dévastateur sur le plan neuropsychologique. Le stress est en fait une réaction primitive à une menace externe. Dans le monde animal, où les instincts primitifs prédominent, cette menace externe est par exemple un prédateur. Dans le monde moderne, ce prédateur se dissimule à l’intérieur, si l’on peut dire, et est bien plus difficile à combattre. »
Select HR organise un grand nombre de séminaires autour de ce thème, auxquels participent des orateurs comme Serge Simonet et Michael Portzky. Group S apporte également sa contribution à cet égard en éclaircissant le cadre légal. Nous proposons ainsi un point de vue global sur le sujet au sein d’un environnement professionnel. C’est un bon point de départ pour une gestion, de préférence préventive, mais si nécessaire curative, du stress et une approche du burn-out au sein de l’entreprise par la suite. L’assistance indispensable à une approche structurelle et approfondie de l’ensemble est fournie par des consultants expérimentés présents aux côtés de Serge Simonet et Michael Portzky. Cet aspect est essentiel.