L'été approche et cela signifie que de nombreux étudiants ont du temps pour travailler. Pour eux aussi, la vie devient chaque jour plus chère. Vous pouvez donc être sûr que de nombreux étudiants seront à la recherche d'un job de vacances. En tant qu'employeur, vous pouvez également tirer profit du recrutement d'un étudiant cet été. De cette façon, vous créez immédiatement un lien avec votre futur public cible, car ce sont précisément ces étudiants qui entreront sur le marché du travail dans quelques années.
Vous trouverez ci-dessous quelques questions fréquemment posées sur l'emploi des étudiants
Qui peut conclure un contrat d'occupation d'étudiant ?
Les jeunes à partir de 15 ans peuvent travailler comme étudiant jobiste à condition d'avoir réussi la deuxième année de l'enseignement secondaire. En tous les cas, les jeunes à partir de 16 ans peuvent travailler.
Il n'y a pas de limite d'âge mais il faut être étudiant à titre principal. Les travailleurs qui, après leurs prestations de travail, suivent une formation en baccalauréat, n'entrent donc pas en considération. Il en va de même pour les personnes qui suivent des cours du soir ou d'autres formes d'enseignement à horaire réduit.
Combien d’heures un étudiant peut-il prester ?
Depuis l'introduction du régime plus flexible en 2017, les jeunes peuvent travailler 475 heures par année calendaire au lieu des 50 jours qui étaient en vigueur autrefois. Ces heures de travail peuvent être choisies librement au cours de l'année. Les étudiants qui dépassent ce quota sont redevables des cotisations sociales normales à partir de la 476e heure.
Que se passe-t-il en cas de maladie ?
En cas de maladie, un étudiant jobiste doit immédiatement notifier son incapacité de travail à l'employeur et lui transmettre un certificat médical dans les deux jours.
Qu'en est-il des étudiants qui viennent de terminer leurs études ?
Les étudiants qui ont terminé leurs études en juin ou pendant les mois d'été peuvent encore travailler comme étudiant jobiste jusqu'au 30 septembre de l'année en cours. Passé cette date, ils ne sont plus considérés comme étudiants et ne peuvent donc plus prétendre à un job étudiant.
Quelles sont les dispositions en cas de job étudiant à l’étranger ?
Les jeunes qui exercent un job étudiant en France, par exemple, peuvent encore prester 475 heures à leur retour en Belgique. Un travail en qualité d'étudiant à l'étranger n'a donc aucune incidence sur le quota en vigueur dans notre pays.
Les étudiants jobistes doivent-ils remplir une déclaration fiscale ?
Les étudiants jobistes sont également tenus de remplir une déclaration fiscale. Contrairement aux travailleurs ordinaires, ils ne paient toutefois pas d'impôts sur leur salaire. Ils sont seulement redevables d'une cotisation de solidarité qui s'élève à 2,7 % de leur salaire.
Les jobs étudiants sont également fiscalement avantageux pour l'employeur. En effet, celui-ci ne paie qu'une cotisation à l'ONSS de 5,42 % sur le salaire de l'étudiant et aucun précompte professionnel n'est dû.
Quel montant maximal les étudiants peuvent-ils percevoir pour rester fiscalement à charge de leurs parents ?
Pour rester fiscalement à charge de leurs parents, s'ils sont imposés conjointement, les étudiants jobistes ne peuvent dépasser la limite de 6.807,50 euros par an. Dans le cas contraire, ils ne sont plus considérés comme étant fiscalement à charge et les parents paient plus d'impôts.
Ajustements à cause de Covid:
Comme il y a une grande pénurie dans certains secteurs et que les étudiants pouvaient travailler moins dans les premières années de Corona, il y a un ajustement du nombre d'heures que les étudiants sont autorisés à travailler.
Les 45 premières heures du premier trimestre (janvier - mars) ne comptent pas. Cela s'applique à tous les étudiants, à l'exception des étudiants qui travaillent dans le secteur de la santé et de l'éducation. Pour eux, toutes les heures du premier et du deuxième trimestre ne comptent pas.
Attention aux allocations familiales
Si vous travaillez beaucoup pendant la crise de Covid, vous gagnerez aussi plus et il est possible que, selon les règles normales, vous ne soyez plus fiscalement "dépendant" de vos parents.
Dans des circonstances normales, vos parents devraient en effet payer plus d'impôts. Mais avec les nouveaux règles, les revenus en tant qu’étudiant pendant
- le deuxième trimestre de 2020 et le troisième trimestre de 2021 (pour tous les étudiants)
- les 45 premières heures du premier trimestre 2022 (pour tous les étudiants)
- le quatrième trimestre de 2020, le premier et le deuxième trimestre de 2021 et le premier et le deuxième trimestre de 2022 (pour les personnes travaillant dans le secteur de la santé et de l'éducation).
ne sont pas pris en compte pour déterminer si vous êtes fiscalement dépendant ou non.
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